17/06/2013 au 20/06/2013 - Bangkok
Jour 1
Après un vol mouvementé qui a vu les trois quarts de l'équipage être aux petits soins de ML qui pour la première fois a utilisé les sacs en papier fourni devant chaque siège, nous atterrissons à Bangkok. Là on nous indique qu'un fauteuil roulant est à notre disposition avec un accompagnant. ML a retrouvé quelques couleurs et rejoint finalement l'immigration sur ses deux pieds. Nous récupérons alors nos sacs puis prenons le taxi jusqu'à notre hôtel. Le taxi n'étant visiblement pas un habitué du quartier devra demander plusieurs fois son chemin. Alors que le pourboire n'est pas chose commune en Thaïlande, Alex n'a pas le temps d'en donner un que le chauffeur lui rend 5 bahts en disant d'un air dédaigneux "ça, c'est pour le pourboire". Tant pis pour lui... Nous suivons Jan, notre hôte, dans les ruelles de Samsen Soi 5, et arrivons dans un écrin de calme avec vue sur le fleuve. Pendant que ML récupère de ses céphalées, Alex prend connaissance des lieux et discute avec des compatriotes eux aussi en voyage de longue durée. Après un peu de repos, nous quittons les lieux pour une pause goûter et une session internet en préparation des demandes de visas mongoles et chinois. Nous commencerons par l'ambassade de Mongolie puisque nous avons eu la confirmation des jours d'ouverture et des délais d'obtention des visas. L'organisation pour le lendemain réglée, nous sommes de retour à l'auberge pour partager le diner qu'a préparé Jane, un chicken Massala. Notre premier dîner en Thaïlande est donc indien. Nous passons une agréable soirée à échanger avec les autres résidents de la guesthouse quant à nos expériences de voyage.
Jour 2
Nous nous rendons rapidement compte que nous sommes en retard: nous n'avons pas passé nos montres à l'heure de Bangkok... Nous tentons néanmoins de suivre les indications que Jane nous a données et attendons le bateau sur le quai le plus proche de l'auberge. Après quelques longues minutes, nous demandons quelques informations et constatons que nous ne sommes pas sur le bon quai. Nous décidons de prendre le taxi et profitons donc de l'heure de pointe. Nous décidons d'un plan C et sommes déposés au pied du métro aérien. Quelques stations plus tard nous descendons et prenons deux moto-taxis pour nous emmener jusqu'à l'ambassade de Mongolie. Une heure et demie après avoir quitté notre auberge, nous déposons nos demandes et optons pour la procédure express. Nous déambulons ensuite dans le quartier puis retournons près du métro pour un petit-déjeuner / déjeuner continental. Nous souhaitons profiter du reste de la journée pour découvrir la ville et prenons le bus 48 en direction du centre historique. 1h30 de bouchons plus tard, nous avons le temps de passer à la banque faire un virement pour l'ambassade de Mongolie. A peine avons-nous le temps d'atteindre le grand palais qu'il nous faut nous remettre à la recherche d'une station de métro pour aller récupérer nos passeports.
Papiers en main, nous décidons de nous rendre à pied du côté de Khao San Road, quartier des backpakers et où l'on peut trouver des guides d'occasion. Nos recherches restent vaines et les tarifs pratiqués ne sont pas spécialement intéressants. Nous remontons tranquillement la rue lorsque nous tombons sur Joëlle et Corentin, un des deux couples de Français rencontrés à Chuang Tha Beach. Leur souhaitant bon courage pour la reprise en région parisienne, nous les quittons et prenons un taxi pour rentrer. 3 minutes plus tard, nous réalisons que nous aurions vraiment pu rentrer à pied... Nous dinons de pad thaï dans un repère de locaux.
Jour 3
Armés de quelques kilos de pièces justificatives en tout genre, nous nous rendons en taxi à l'ambassade de Chine. A peine rentrés dans la salle où des dizaines de personnes viennent postuler pour obtenir un visa, nous apprenons par le biais d'une feuille affichée au mur que la liste des documents nécessaires recensés sur le site de l'ambassade n'est pas à jour et qu'il faut une photocopie du tampon apposé par l'immigration thailandaise lors de notre entrée sur le territoire. Alex part donc en courant faire des photocopies dans un mall situé non loin de là tandis que ML fait la queue à un des guichets. Alex est de retour près de 30 minutes plus tard avec les 2 photocopies. Vient alors notre tour au guichet. Après une revue en règle des différents papiers (vols, réservations d'hôtels, relevés de comptes), il nous est demandé une lettre de notre employeur. Petit souci, ML a donné sa démission il y a un mois et Alex est toujours en congé sabbatique et à ce titre ne peut donc pas demander une telle lettre. Nous réussissons à faire comprendre la situation à notre interlocutrice qui nous dit qu'il nous faut dans ce cas un document validé par l'ambassade de France. Par ailleurs nous ne pourrons pas obtenir de visa double entrée pour la Chine car nous ne résidons pas en Thaïlande… En nous dirigeant vers le métro, ML appelle l'ambassade pour se renseigner quant à la procédure pour obtenir le précieux document. Nous arrivons au pied de la Tour Cat où se trouve le consulat peu après midi et décidons quand même de tenter le coup. Par chance nous sommes reçus par une secrétaire tout à fait sympathique qui nous dit de repasser le lendemain avec une lettre que nous aurons pris soin de préparer. Rassurés quant aux démarches que nous aurons à faire demain, nous sortons de la tour pour aller déjeuner dans un restaurant d'école hôtelière à 30m de là. Pour la première fois en 7 mois, nous faisons un vrai repas franchouillard: pressé de jaret de porc au foie gras, cassoulet et onglet à l'échalote, plateau de fromages. Ce repas est d'un bon réconfort après nos déboires chinois. De retour sur Samsen Road, nous retournons au cyber pour préparer les lettres et boucler nos dossiers, puis travailler un peu sur le blog.
Jour 4
Aujourd'hui encore, nous continuons notre découverte des transports en commun de Bangkok. La journée débute par 25 minutes de bateau qui nous dépose pas loin de la Cat Tower. Arrivés avant l'ouverture de l'ambassade, nous avons juste le temps de prendre un petit-déjeuner croissants et pains au chocolat. En moins d'une demi-heure, nous faisons estampiller nos lettres certifiant nos statuts de "sans emploi" ou "en congé sabbatique". Le tampon rouge spécialement choisi par le fonctionnaire français - « c’est pour la Chine, alors…rouge, c’est bien… » - certifie uniquement que nous avons signé la lettre à l’ambassade, en aucun cas son contenu… Nous arrivons à l'ambassade de Chine après 15 minutes de marche, 20 minutes de métro et autant de bus. Histoire d'augmenter nos chances, nous tentons un guichet différent de celui de la veille. Au guichet, ML doit remplir la version 8 ou 9 du formulaire puisque celle qu'elle a utilisée pour la version précédente est réservée aux Thaïlandais et non aux ressortissants étrangers. Pendant que ML remplit les 6 pages de formulaires, Alex passe en revue les différents documents avec son interlocutrice et parvient à faire comprendre le besoin d'un visa double-entrée du fait de notre aller-retour Chine-Mongolie. Notre lettre estampillée par l’ambassade de France fait illusion également. Nous quittons l'ambassade sans nos passeports et avec le doux espoir de les retrouver avec les sésames dans quatre jours. En effet, contrairement à ce qu'indique le site web de l'ambassade de Chine, il n'existe pas de procédure express... Soulagés après tant de démarches, nous allons faire un tour dans le mall IT pour faire des copies de nos cartes mémoires, en acheter des nouvelles ainsi que quelques clés usb. Nous passerons une grosse partie de la journée à faire les magasins, après un déjeuner japonais. Nous prenons ensuite les transports en commun pour nous rendre au terminal de bus car nous sommes décidés à mettre à profit les quelques jours qui nous restent pour visiter un peu la Thailande.
Un jeune homme à qui nous avons demandé l'arrêt de bus pour la gare routière nous accompagne jusqu'au guichet et nous aide à prendre nos tickets pour le lendemain matin. Après une nouvelle session de 1h30 de bus, nous retrouvons l'auberge.
21/06/2013 - Bangkok - Sukhotai
Nous attendons anxieusement le bus 3 depuis presque 30 minutes lorsque nous apercevons ce dernier au loin. Soulagés de ne pas avoir attendu en vain, nous restons cependant stressés quant à l'horaire d'arrivée à la gare routière. Nous avons prévu 2h30 de battement pour arriver mais nous craignons que l'heure de pointe du matin soit synonyme d'un trafic routier plus dense que celui-ci d'hier soir. Nous profitons du trajet pour discuter avec deux jeunes Francaise et Italienne qui après quelques mois en work & travel visa en Australie voyagent en Asie. Nous descendons du bus après 2 heures de trajet et avons juste le temps de nous perdre dans les méandres du terminal avant de trouver le bus qui nous emmène jusqu'à Sukhotai. Nous voyageons sans encombre sur des routes qui n'ont rien à envier aux infrastructures européennes. Le contraste est saisissant avec la Birmanie voisine. Arrivés a Sukothai, ancienne capitale du royaume de Sukhothai au XIIIe et XIVe siècle et plus précisément au parc historique où se concentrent les plus beaux monuments, nous nous mettons à la recherche d'une auberge. Un Français expatrié nous indique que des hôtels proposent des bungalows à des prix raisonnables à quelques centaines de mètres du centre. Les tarifs ont beau être accessibles, nous préférons retourner sur nos pas et optons pour une guesthouse au prix hallucinant de 200B soit moins de 5 euros pour une chambre double. Libérés de nos sacs, nous prenons la direction du marché et goutons quelques spécialités locales: brochettes de pâtes, crêpe "oeuf-banane", ramboutans... La fin de journée est similaire à beaucoup d'autres : session web, diner.
22/06/2013 - Sukhotai
Après avoir couru sans cesse à Bangkok, nous prenons notre temps. Nous louons des vélos en fin de matinée puis nous dirigeons vers le parc historique. Nous ne parvenons malheureusement pas à obtenir d'audio-guide et devrons nous contenter des brefs descriptifs des panneaux et de ceux du Lonely Planet. Nous entamons le tour par le monument le plus imposant: Wat Mahatha, le plus grand temple et le coeur spirituel de la ville qui date du XIIIe siècle. Les stupas (monument bouddhique de forme conique qui renferme des objets sacrés) sont agrémentés de boutons de lotus, propres à l'architecture Sukhothai. Pas moins de 200 stupas (chedis) et 10 wat (monastère) sont concentrés dans ce palais.
Dans la zone centrale, nous verrons tour à tour: Wat Si Sawai, Wat Tra Phang Ngoen, Wat Sa Si, Wat Chana Songkhram, le monument du Roi Ramkhamhaeng, Wat Mai.
Nous faisons ensuite une escapade dans la partie Nord du site pour voir Wat Phra Phai Luang qui présente trois tours de même style que le Wat Si Sawai et Wat Si Chum. Le pneu arrière du vélo d'Alex a la mauvaise idée d'exploser en arrivant sur ce dernier lieu. Après avoir admiré le bouddha aux dimensions imposantes (15m de haut) nous commençons le tour du temple. Nous ne le finirons jamais puisque nous rebroussons chemin à la vue d'un serpent d'un joli vert pomme... Nous nous remettons de nos émotions et réhydratons de Fruit shakes puis regagnons le centre ville pour changer de vélo. Nous profitons de deux heures qu'il nous reste pour faire un saut au marché puis découvrir quelques sites au Sud du parc historique: Wat Ton Makham, Wat Tra Phang Thong Lang, Wat Phra Non et Wat Chang Lom littéralement, le « monastère entouré d'éléphants », porte bien son nom. Le chedi est en effet soutenu par 36 éléphants sculptés à sa base.
23/06/2013 - Sukhotai - Chiang Mai
Nous attrapons le bus quasiment devant l'auberge et après quelques heures de route constatons que le trafic s'intensifie et que nous approchons donc de notre destination. Comme à l'accoutumée, lorsque nous arrivons au terminal de bus, nombreux sont les chauffeurs de taxi, de tuk-tuk, les vendeurs de tours ou représentants d'hôtel à venir essayer de nous démarcher. Nous prenons le temps de réserver nos billets Chiangmai-Bangkok pour être certains de pouvoir récupérer nos passeports à l'ambassade de Chine à la première heure mardi matin. Nous prenons ensuite un tuk-tuk en direction du centre-ville. Apres avoir trouvé une auberge au rapport qualité/prix sans commune mesure, nous décidons de faire un tour chez différents libraires d'occasion en espérant trouver un guide de Mongolie. La recherche étant vaine, ML décide de noyer son chagrin dans un "fruit shake" mangue-passion quand nous arrivons sur le marché. Après avoir parcouru la rue Rachadamnoen, the Sunday Walking Street, nous atteignons Wat Phra Singh, temple bouddhiste datant du XIV siecle qui héberge une statue importante du Bouddha, le Phra Buddha Sihing dont l'origine supposée est le Sri Lanka (http://en.wikipedia.org/wiki/Wat_Phra_Singh). Apres avoir visité et admiré les différents bâtiments, nous passerons le reste de la journée à déambuler dans le marché nocturne dominical et faisons une escale culturelle pour entrevoir le Wat Phan An. L'ambiance nous fait penser à une grande kermesse du fait des stands colorés, de la musique et des odeurs de nourriture émanant de tous les coins. Nous flânons tranquillement et après avoir diné faisons quelques emplettes parmi les productions locales. Nous rentrons après avoir visité Wat Lam Chang, un petit temple encore accessible malgré l'heure avancée.
24/06/2013 - Chiang Mai
Alex ayant repéré quelques livres hier, nous refaisons un passage dans les bookstores. Nous nous débarrassons du Lonely Planet Australie (dans la langue de Kant) et achetons deux bouquins qui pèseront de toute façon moins lourds que le pavé dont nous n'avions pu nous séparer plus tôt. N'ayant qu'aperçu les principaux monuments historiques hier soir à l'exception du Wat Phra Singh et du Wat Phan An, nous entamons une session culturelle avec dans l'ordre les visites de Wat Phan Tao, Wat Chedi Luang puis Wat Chiang Man. En nous dirigeant vers un cyber nous assistons à un sketch digne de Florence Foresti: une cruche assise devant son petit déjeuner tente de se sécher et/ou lisser ses cheveux avec son éventail. Un grand moment!
De retour à l'auberge, nous récupérons nos sacs et dinons avant de filer à la gare routière. Demain, nous retrouverons nos passeports, avec ou sans visa chinois...
25/06/2013 - Bangkok
A peine descendus du bus, nous réservons nos billets pour un départ le soir même pour Ventiane au Laos. Après avoir réussi à faire comprendre qu'il ne nous est pas possible de présenter nos passeports ce matin mais que nous les aurons en notre possession dans quelques heures, nous filons à l'ambassade de Chine. Nous sommes surpris d'être à la station de métro à peine 10 minutes plus tard quand ils nous a fallu presque trois quarts d'heure pour faire le trajet inverse. Après une demi-douzaine de stations de métro voici le moment fatidique. Encore une fois nous passons le portique de sécurité en le faisant sonner avec un grand sourire des agents qui ne nous demandent même pas d'ouvrir nos sacs. Comme au poker, il faut payer pour voir. En caisse, il nous est réclamé le montant équivalent à deux visas double-entrée. Nous patientons ensuite quelques minutes à un second guichet avant de connaitre le verdict. Des kilos de documents justificatifs, beaucoup de patience, et une dizaine de versions de formulaires dûment renseignée nous aurons permis d'ajouter un auto-collant et un tampon dans nos passeports! Ravis de ce dénouement, nous prenons un cappucino et un thé dans un cyber café tout en entamant une session cartes postales. Pour l'anniversaire de ML nous partons en direction de l'ambassade de France et par la même occasion du restaurant français où nous avions calmé notre désarroi la semaine dernière. Après un repas sans gâteau mais avec du fromage, nous envoyons quelques colis pour l'Europe. Histoire de visiter la ville en transport en commun, nous décidons de regagner la gare routière en bus de ville. Sur ce que nous constatons, il semble que l'heure de pointe dans la capitale thaïlandaise s'étale de 7h à 21h.
Passage au Laos
06/07/2013 - Bangkok
Nous arrivons à Bangkok à 7h30 et prenons directement le bus de ville pour rejoindre la guesthouse où nous avions déjà séjourné à Thewet au bord de la rivière Chao Phraya. Nous partons ensuite visite le temple Wat Phra Kaew, le temple bouddhiste le plus sacré de Thailande et le grand palais, l’ancienne demeure royale. Une fois la désagréable sensation d’avoir été rackettés à l’entrée du complexe touristique (comment peut-il y avoir autant d’écarts entre les prix des guesthouses, des restaurants et les entrées des sites touristiques ?) nous entrons dans le magnifique ensemble archirtectural qui n’est que scintillement des stupas dorés, couleurs chatoyantes des tuiles oranges et vertes des toits, mosaïques et ornementations en marbre. La principale attraction du temple est le Bouddha d’Emeraude qui est en fait en jade de couleur verte... Statut de 66 cm représentant un Boudha assis en posture de méditation, seul le roi de Thailande est habitilité à la toucher et procède donc 3 fois par an au changement de tenue du Bouddha pour la saison été, hiver et pluvieuse au cours d’une cérémonie sensée apporter la bonne fortune au pays. De la monarchie en Thailande... Le grand palais aujourd’hui utilisé pour les cérémonies officielles et recevoir les dignitaires étrangers est un mixte d’architecture européenne (renaissance italienne, style français) et thai. La visite intérieure du palais étant impossible le week-end (il est vrai que le touriste connait les week-ends et autres jours fériés...) nous resterons sur notre faim. C’est dans une chaleur caniculaire que nous attrappons un bus climatisé, ô combien apprécié, pour nous rendre à Siam Square afin d’acheter un guide sur la Mongolie. Pendant l’heure et demie de trajet nous discutons avec nos voisins respectifs. La voisine de ML est une jeune employée et elle retourne en ce samedi dans son entreprise pour terminer ce qu’elle n’a pas eu le temps de boucler avant le week-end. Elle étudie le Birman en cours du soir en espérant avoir plus de débouchés à l’avenir. Elle tient à nous accompagner jusqu’au centre commercial où nous avons repéré une librairie internationale. Siam Square est une impressionnante succession de centres commerciaux tous plus modernes les uns que les autres. Le temple du consumérisme pour touristes et riches Thais. C ‘est le Lonely Planet en poche que nous repartons prendre le bus pour rentrer à notre guesthouse. Après près de 40 minutes d’attente à l’arrêt de bus sans voir passer le numéro3, nous apprenons que contrairement à ce qui est indiqué le bus 3 ne passe pas à cet arrêt, que nous devons prendre le bus 50 de l’autre côté de la rue (une 4 voies en l’occurrence). Nous arrêtons donc le bus 50 qui nous indique que nous devons en fait prendre le bus 55. De guère las, nous décidons de prendre le métro puis le bateau pour rentrer. Arrivés à l’embarcadère nous apprenons que le dernier bateau est parti à 19h, il y a 15 minutes... Nous commençons donc le trajet de retour à pied puis le terminons en taxi. Nous mettons au final 2h30 pour rentrer de Siam Square... Se déplacer à Bangkok est un véritable enfer... Notre dernière soirée à Bangkok se termine dans une petite gargotte du quartier devant un phat thai et une soupe tom-yum.
Passage au Laos
06/07/2013 - Bangkok
Nous arrivons à Bangkok à 7h30 et prenons directement le bus de ville pour rejoindre la guesthouse où nous avions déjà séjourné à Thewet au bord de la rivière Chao Phraya. Nous partons ensuite visite le temple Wat Phra Kaew, le temple bouddhiste le plus sacré de Thailande et le grand palais, l’ancienne demeure royale. Une fois la désagréable sensation d’avoir été rackettés à l’entrée du complexe touristique (comment peut-il y avoir autant d’écarts entre les prix des guesthouses, des restaurants et les entrées des sites touristiques ?) nous entrons dans le magnifique ensemble archirtectural qui n’est que scintillement des stupas dorés, couleurs chatoyantes des tuiles oranges et vertes des toits, mosaïques et ornementations en marbre. La principale attraction du temple est le Bouddha d’Emeraude qui est en fait en jade de couleur verte... Statut de 66 cm représentant un Boudha assis en posture de méditation, seul le roi de Thailande est habitilité à la toucher et procède donc 3 fois par an au changement de tenue du Bouddha pour la saison été, hiver et pluvieuse au cours d’une cérémonie sensée apporter la bonne fortune au pays. De la monarchie en Thailande... Le grand palais aujourd’hui utilisé pour les cérémonies officielles et recevoir les dignitaires étrangers est un mixte d’architecture européenne (renaissance italienne, style français) et thai. La visite intérieure du palais étant impossible le week-end (il est vrai que le touriste connait les week-ends et autres jours fériés...) nous resterons sur notre faim. C’est dans une chaleur caniculaire que nous attrappons un bus climatisé, ô combien apprécié, pour nous rendre à Siam Square afin d’acheter un guide sur la Mongolie. Pendant l’heure et demie de trajet nous discutons avec nos voisins respectifs. La voisine de ML est une jeune employée et elle retourne en ce samedi dans son entreprise pour terminer ce qu’elle n’a pas eu le temps de boucler avant le week-end. Elle étudie le Birman en cours du soir en espérant avoir plus de débouchés à l’avenir. Elle tient à nous accompagner jusqu’au centre commercial où nous avons repéré une librairie internationale. Siam Square est une impressionnante succession de centres commerciaux tous plus modernes les uns que les autres. Le temple du consumérisme pour touristes et riches Thais. C ‘est le Lonely Planet en poche que nous repartons prendre le bus pour rentrer à notre guesthouse. Après près de 40 minutes d’attente à l’arrêt de bus sans voir passer le numéro3, nous apprenons que contrairement à ce qui est indiqué le bus 3 ne passe pas à cet arrêt, que nous devons prendre le bus 50 de l’autre côté de la rue (une 4 voies en l’occurrence). Nous arrêtons donc le bus 50 qui nous indique que nous devons en fait prendre le bus 55. De guère las, nous décidons de prendre le métro puis le bateau pour rentrer. Arrivés à l’embarcadère nous apprenons que le dernier bateau est parti à 19h, il y a 15 minutes... Nous commençons donc le trajet de retour à pied puis le terminons en taxi. Nous mettons au final 2h30 pour rentrer de Siam Square... Se déplacer à Bangkok est un véritable enfer... Notre dernière soirée à Bangkok se termine dans une petite gargotte du quartier devant un phat thai et une soupe tom-yum.
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