Pérou




12/11/2012 Arrivée à Lima
Après près de 17h de voyage nous arrivons lundi soir a Lima. Le centre ville qui était réputé pour son insecurité a beaucoup changé depuis 2008 (date à laquelle ML était déjà venue). Des policiers à tous les coins de rues et des allées commercantes qui n’ont rien à envier aux notres. Sortie de l’hyper centre à l’architecture coloniale et au calme apparent, c’est le tumulte d’une ville de 10 millions d’habitants où il semble que chacun soit motorisé. Cela nous fait penser à notre arrivée à Hanoi avec des voitures à la place des 2 roues.
Nous laissons l’agitation de la ville derrière nous et filons dès mardi midi à Huaraz, capitale de la Cordillere Blanche,  à 420km au Nord de Lima.



13/11/2012-16/11/2012 Huaraz
Apres 8h de bus d’un confort aussi inattendu qu’apprecié pour un prix défiant toute concurrence - meme service à bord que dans un avion c’est a dire repas, rafraichissements et films (cretins et en Espagnol mais ca ne peut pas faire de mal pour apprendre la langue)- nous arrivons a Huaraz à 3050m d’altitude.
La première montée d’escalier dans notre hotel, nous rappelle que nous sommes en altitude et que l’oxygène est décidement plus rare. Nous avons le souffle court arrivés en haut de la dizaine de marches et un mal de tete chronique se fait également sentir. Les joies de l’altitude!
Nous passons les jours suivants à visiter la ville, rechercher une agence pour organiser les 4 jours de trek que nous souhaitons faire dans la Cordillere Blanche (Cordillera Blanca).
Il est conseillé de passer 1 nuit par 1000m d’altitude pour l’acclimatation avant de se lancer dans un trek de plusieurs jours. Apres 2 nuits passées sur place, nous entamons jeudi une randonnee d’”acclimatation” d’une journée à la Laguna Churup (4450m d’altitude) avec Ben, un Anglais rencontre à Huaraz qui fait un tour du Perou à vélo pendant 1 mois. L’acclimatation sera difficile!  Souffle court tout au long de la randonnée, mal de tete, nausées pour ML(qui vomira arrivée à Huaraz, fidèle à elle-meme et pourtant ce n’etait pas Noel!). La pluie aura finalement raison de notre volonté et nous nous arretons à environ  4300m et 30 min de l´objectif. Nos efforts seront quand meme recompensés dans la descente car le temps finira par se degager et nous pourrons jouir d’une magnifique vue sur le glacier.



17/11/2012-20/11/2012 Trek de Santa Cruz
Apres 4 nuits d’acclimatation, nous sommes fins prets pour le trek de Santa Cruz dans la Cordillere Blanche. Nous partons samedi matin à 6h30 avec un groupe de 8 autres personnes. 2 Coréens, 2 Américains, 2 Allemands et 2 Suisses-Allemands (insuportables) ainsi qu’un guide de montagne péruvien, un muletier, et un assistant cuisinier. 5 mules porterons notre équipment et la nourriture.
Jour 1: UARAZ – VAQUERIA - QUEBRADA HUARIPAMPA
Après quelques heures de bus qui nous ferons passer par la petite ville de Yungai, puis passer un col a 4800m nous arrivons finalement vers 11h a Vaqueria (3700m), point de depart du trek. Nous marchons environ 4h jusqu’à notre campement pour la nuit situé à 3850m d’altitude dans la vallee de Huaripampa. La vue sur les glaciers alentours est saissante tout comme le froid à la nuit tombee.
Apres un gouter composé de pop corn et de mate de coca (infusion de feuilles de coca, bonne pour la mal d’altitude), nos accompagnateurs nous font patienter inexplicablement longuement pour servir le diner qui semble pourtant pret. A 19h30 ils finissent par nous avouer que non seulement ils avaient oublié les allumettes (quelqu’un du groupe les avait depanné) mais également les couverts. Le muletier est donc retourné au village de départ  pour en chercher. Nous commencons donc le repas avec les doigts jusqu’à ce que les couverts arrivent.  Le muletier avaient donc parcouru en moins de 4h 2 fois la distance que nous avions parcouru péniblement dans l’apres-midi. Ces montagnards ont vraiment une condition physique exceptionnelle, à moins que ce soit nous qui soyons complètement décatis…
Jour 2 – HUARIPAMPA – PUNTA UNION – TAULLIPAMPA
Après une nuit bien au chaud dans nos duvets de competition (température de confort a -14®C pour Alex et -19®C pour ML - Les autres membres du groupe qui louaient leurs sacs de couchage à l’agence ont eu froid pendant la nuit), nous entamons notre deuxième journée de trek vers 7h00. Passage du col de Punta Union à 4750m d’altitude après 4h de montée avec comme recompense de nos efforts un magnifique panorama sur les glaciers alentours : Taullirajú, Artesonrajú et Pucahirca.
Nous descendons ensuite dans la vallée de Santa Cruz, coincée entre l’Artesonraju et l’Alpamayo. Nuit en campement à 4200 mètres. Pas de soucis avec les couverts ce soir là. Le diner est donc servi à 18:30 puis extinction des feux a 19:30. Ca fatigue la randonnée!



Jour 3 - TAULLIPAMPA – LLAMACORRAL – CASHAPAMPA
Départ matinal comme les jours précédents pour cette fois une journée de marche d’environ 9h. Le couple allemand doit quitter le trek au bout du troisième jour pour regagner le Machu Picchu. Il est donc decidé que nous effecturons le reste du trek en une seule journee au lieu de deux. Nous avons sympathisé avec Jane, une Américaine de 68 ans et le fils de sa meilleure amie, Ben, 30ans. Ils forment une équipe assez attachante. Jane a du mal à se remettre de l’ascension de la veille et la longue marche du jour lui est éprouvante. Nous l’attendrons donc régulierement sur le chemin en l’absence du guide qui de manière incompréhensible reste avec les plus rapides du groupe.
Après 9h de marche nous arrivons finalement à Cashapampa (3000m d’altitude). Le parcours ayant été plutot facile nous avons pu profiter pleinement du paysage et plus précisément des 2 lagunes nichées au fond de la vallee de Santa Cruz.
Nous campons ce soir-là dans le jardin d’une famille à Cashampampa.
Jour 4 – CASHAPAMPA–HUARAZ
Etant donné que nous avons fini la randonnée la veille et que le bus ne vient nous chercher qu’à 10:30 pour nous ramener à Huaraz, nous partons pour une courte balade à la recherche des sources chaudes de Cashapampa. Nichées au creux de la montagne, il y a 2 bassins naturels d’eau à plus de 37®C jouxtant un torrent véhiculant les eaux du glacier qui surplombe Cashapampa. Choc thermique garanti!
Nous rentrons à Huaraz en début d’apres-midi. Nous prenons notre première douche chaude après 3 jours de toilette à la lingette bébé…puis profitons de l’air du temps au café Andino avant de prendre le bus a 22h, direction Lima.

21/11/2012 Lima – Nasca
Arrivés de petit matin a Lima, nous essayons de mettre à profit l´heure et demi d´avance sur l´horaire prévu pour rechercher la meilleure formule cout-heure de depart – qualité du service pour la poursuite du trajet vers Nasca. Nous optons finalememt pour la classe économique de Flores. En début de parcours nous “profitons” du speech d´un vendeur de plantes médicinales et des prouesses d´un joueur de flute style métro parisien. Le reste du trajet se passe sans encombre particulière malgré les passages réguliers de marchandes ambulantes de sandwichs et autres friandises. Nous arrivons a Nasca après 8 heures de bus surpris de n´avoir traversé que du désert et quelques oasis. Le lonely en main, nous nous partons à la recherche d´un hotel en compagnie de Stephany (Américaine de Chicago qui se joint à nous pour échapper au harcèlement des pseudo taxis et pseudo rabatteurs pour les hotels). Notre choix s´arrete sur l´hotel Guadalupe et la formule économique : chambre de 3. Après avoir déposé nos sacs nous repartons pour le centre dans l´optique de réserver un survol des lignes pour le lendemain. Quelques agences plus tard et après un passage à l´office de tourisme,  nous décidons de ne rien réserver et otpons pour un lever matinal pour nous rendre à l´aéroport. Nous nous accordons avec Stephany pour nous retrouver après le diner, que nous prenons  dans un resto local qui nous servira de cantine pour la durée de notre séjour (nourriture gouteuse, copieuse, service impeccable).  Après quelques discussions autour d´un  thé, chacun s´endort dans les bras de Morphée.

22/11/2012 Nasca - Journée culturelle
Réveil matinal dans la lignée des réveils de Santa Cruz pour attraper un taxi qui  nous depose à l´aéroport où nous optons  pour un vol d´une trentaine de minutes pour survoler les lignes de Nasca. Nous nous retrouvons à 4 passagers dans l´avion plus le pilote et le copilote, pour ceux et celles qui n´ont pas encore eu l´occasion de voler dans un “coucou” et qui sont quelque peu sensibles de l´oreille interne, je déconseille de commencer la où les ailes font à peu près les mouvements suivants ___ _ _/ \ / \ / \_ / \ / \ / \_ / \ / \ / \ / \ _/ \ …. / \ _____. En dehors des sensations inhérentes au vol, il faut reconnaitre que les figures mystérieuses tracées il y a 2 millénaires ne laissent pas indifférents. Réparties dans un désert d'environ 500km2, elles peuvent faire plusieurs centaines de mètres et représentent des formes géometriques, des animaux voire des individus. Elles ont ete tracées en déposant simplement des pierres plus sombres sur chaque coté  d'une ligne de sable plus claire. La lumiere du soleil fait le reste.  Quelle est la signification de ces lignes, combien restent encore à découvrir…? 
Après avoir repris nos esprits (enfin Alex), nous retournons en ville pour continuer la journée culturelle par la visite du musée Antonini (qui retrace les fouilles d´un site archéologique facon rapport de stage / compe-rendu d´activité) puis par une visite guidée d´un atelier d´orpailleurs et d ´un atelier d´un potier spécialisé dans la restauration et la copie d´oeuvres anciennes. Nous terminons par la visite du cimetière de Cahuachi à une trentaine de kilomètre de Nasca. Etrange sensation de voir des momies aussi bien conservées, laissées à ciel ouvert. Tristesse aussi que de voir ces vestiges aussi peu protégés et mis en valeur.
Après un dernier diner à la cantine, nous  repassons par l´hôtel puis nous nous dirigeons vers le terminal de bus, direction Cusco.

23/11/2012-25/11/2012 Cusco

Après un trajet en bus d´une grosse quinzaine d´heures dans la chaleur du moteur (placés au dernier rang nous avons pleinement profité des surchauffes dues à la pente), nous arrivons dans la capitale inca. Nous prenons le taxi direction le centre et plus précisément la place d´armes et nous nous mettons à la recherche d´une habitacion. Nous échouons dans une pension de famille au confort sommaire mais à 10 mètres du mirador d´où la vue sur la ville est imprenable. Libérés de nos sacs, nous prenons le temps de déjeuner avant de passer une bonne heure sur internet.
Fatigués par le trajet et souhaitant être efficaces dans nos recherches du samedi, on se Cusco. (oui j´ai osé...)
Le samedi est mis à profit pour se promener dans Cusco, mettre à jour le blog, gérer la lessive; un congé sabbatique ne dispense pas de toutes ces tâches routinières...
En sortant du restaurant le plus proche de notre logement, nous tombons nez-à-nez avec Jesse que nous avions rencontré lors du trek Santa Cruz. Nous nous accordons pour dîner avec lui et Jane dans un restaurant indien compatible avec leur régime végétarien. Les currys et autres mets furent un écart bien agréable à notre diète poulet-frites-riz (souvent précédé d´une soupe quinoa-pommes de terre)
Le dimanche, après avoir écumé plusieurs agences de trek à la recherche d´une offre pour Choquequirau, nous devons nous résoudre à chercher un autre trek (un pont a été emporté par les flots et la logistique est désormais trop contraignante pour cette option). Le reste de la journée est consacrée à la visite de la ville et plus particulièment :
- de Qorikancha : ruines de temple inca sur lesquelles les consquistadors ont construit une église et un couvent. Comme à divers endroits de Cusco, l´ingénierie et la conservation des structures incas sont remarquables
- de la Cathédrale avec ces peintures empruntes de caractéristiques andéennes dont la fameuse représentation du dernier repas du Christ avec pour plat un "guinea pig".
                   

26/11/2012-27/11/2012 La Vallée Sacrée

Pisac
Après avoir enfin opté pour BioAndean et le Salkantay Trek parmi les dizaines d´agences et d´offres disponibles à Cusco, nous partons en collectivo en début d´après-midi pour Pisac dans la Vallée Sacrée. Armés d´une bouteille d´eau et  d´empanadas nous voilà donc partis pour environ 1 heure de trajet. Peu avant l´arrivée, le contrôleur nous facture nos billets pour un montant de 5 soles, nous verrons par la suite que le prix du ticket de collectivo est de 2,5 soles quelque soit la destination ou la durée du trajet.
Une fois à Pisac, nous rejetons les propositions des taxis et conseils des locaux pour nous rendre à pied sur le site inca. La montée se fait normalement en moins de 2 heures, mais un food poisoning rend le chemin bien pénible pour Alex. Dans tous les cas, cela constituera un petit entraînement pour le trek à venir.
Dominant la vallée, la forteresse à peine visible depuis la ville se révèle être conséquente : temples, bâtiments, terrasses; le site est réellement majestueux. La descente pour regagner la ville nous permet de voir les tombes incas situées dans la falaise.  


Ollantaytambo
Après un changement de collectivo à Urubamba et pas loin de 2 heures de route, nous découvrons le site d´Ollantaytambo qui fut le lieu d´une déroute miltaire importante des hommes de Pizarro. Ces ruines permettent de saisir la structure urbaine des cités incas (terrasses, habitations, lieux de cultes, réserves de nourriture). Après avoir arpenté le site de long en large et croisé légion de touristes, nous retournons au "terminal terrestre" pour attraper un collectivo qui nous conduira jusqu´à Chinchero.
Chinchero
Ce site s´avère être moins impressionnant que les 2 précédents mais les terrasses et l´église coloniale sont remarquables. Nous profitons de l´après-midi pour nous promener sur le site et dans le village nous visitons plusieurs ateliers de tissage traditionnels. Les techniques d´obtention des différentes teintes nous sont exposées par l´une des artisanes : cochenilles, graines, "barbe de pierre" figurent parmi les éléments utilisés.
Nous regagnons Cusco d´où nous partirons pour le trek le lendemain à 5 heures du matin.
  
 
Note:
Le collectivo est l´élément de base du transport en commun au Pérou ; il s´agit généralement de mini-bus type trafic/master où tout le monde s´entasse gaiement pour aller d´une ville à une autre. Le nombre de passagers peut être quelque peu déroutant pour le touriste de passage. 


28/11/2012-02/12/2012  Trek de Salkantay
Mercredi départ pour 5 jours de trek avec comme but utlime l’arrivée au Macchu Picchu dimanche. Nous avons finalement choisi l’agence de trek Bioandean expeditions qui avait les meilleures critiques sur Tripadvisor - pas facile de trouver une agence sérieuse et à des prix raisonables parmi la multitude d’agences présentes à Cuzco. Le groupe est composé cette fois de 6 Américains et d’un jeune couple de Londonien, George et Penny avec qui nous sympathisons rapidement. Les Américains seront quant à eux plus difficiles d’approche. Dopés aux compléments alimentaires, aux barres énergétiques et aux pilules contre le mal d’altitude, ils souffrent malgré tout de l’altitude et leur orgueil national en prend un coup quand les représentants de la vieille Europe marchent plus de 40 minutes devant eux... Dès le premier jour une cission se fait au sein du groupe entre l’ancien et le nouveau monde...
Jour 1 – Mollepata - Soraypampa
Lever à 4h30 pour se rendre au départ du trek dans le village de Mollepata (2900 m d’altitude) à 3h de route de Cuzco. Nous effectuons la dernière montée au son improbable de l’Aventurier d’Indochine. Autant dire que nous sommes galvanisés !!!! Le responsable de l’agence a eu une petite amie francaise de Cancale, nous supposons qu’elle a du lui léguer un peu de musique avant leur rupture...
Après une pause pour le petit-déjeuner, nous marchons 3 petites heures jusqu’à Cruzpata (3400m) avant de nous arrêter pour un déjeuner chaud préparer par le cuisinier du trek (Almécio) et son assistant (Alberto). Un festin nous attend avec pré-entrée (tarte au choux-fleur), soupe, buffet chaud de truite, frites (incontournable péruvien), légumes. Nous n’arriverons pas au bout de toutes ces victuailles. Nous comprenons bien que ce n’est pas dans ce trek que nous perdrons du poids... Nous déjeunons face aux montagnes enneigées de Humantai et Salkantay.
Après une petite sièste, nous repartons pour 3 heures de marche jusqu’à notre camp pour la nuit à Soraypampa (3900m). Après de nouvelles agapes pour le gouter et pour le diner, nous partons nous coucher. Comme convenu, nous devons utiliser nos tapis de sol Thermarest pour la nuit (nous avons obtenu une réduction sur le prix du trek en utilisant notre propre matériel). Erreur de débutant, nous ne les avions pas encore sortis de leur emballage et apparemment il aurait fallu les gonfler et les stocker une nuit pour ne pas abimer la mousse isolante avant de les utiliser... Nous passerons donc notre première nuit de trek à côté de nos tapis de sol pour ne pas les abimer et nous fabriquerons des tapis de fortune avec le contenu de notre sac. Grace à nos sacs de couchage hyper performants (nous continuons à nous féliciter de cet investissement), nous passerons malgré tout une nuit assez agréable.
Jour 2 – Soraypampa (3900m) – Chaullay (2000m)
Lever à 5h15, nous faisons presque une grasse matinée comparée à la veille. Nous attaquons la plus longue journée du trek. Nous sommes épatées par les effets de l’acclimatation à l’altitude. La journée s’avère réellement facile pour nous et les Anglais. Nous passons un col a 4650m sans aucun problème. Nous péripéties de Huaraz nous semblent de lointain souvenirs. Nous marchons aux pieds de 2 glaciers, le Salkantay et le Tucarhay. Au col, notre guide Jimmy-John organise une cérémonie pour remercier la Pacha Mama, la « Mère Terre ». Nous faisons des offrandres (friandises et eau) et répétons des incantations en Quechua en essayant d’être en connection avec la déesse. Aussi risible que cela puisse paraitre, nous avons trouvé cette expérience intéressante et surtout apprécié l’humilité que peuvent avoir les Andins face à la mère nature et aux éléments à l’instar des marins bretons.
Passés le col, nous quittons les paysages de glacier pour nous enfoncer progressivement dans la jungle. Nous arriverons au campement juste avant la nuit et la pluie avant même le cuisinier et son équipe laissant derrière nous les Américains luttant contre le mal d’altitude mais continuant a prétendre que tout allait bien. Nous passons notre première nuit sur nos Thermarest. Très confortables !
Jour 3 – Chaullay (2000m) – La Playa (2400m)
Lever à 5h30, nous continuons à grapiller de précieuses minutes de sommeil. Nous marchons environs 6 heures dans la jungle jusqu’à La Playa. Après le déjeuner, nous disons au revoir aux Américains qui partent directement pour le Macchu Picchu en train tandis que nous avons un jour supplémentaire de marche. L’après-midi nous partons aux sources chaudes de Santa Teresa nous relaxer dans une eau a plus de 37 degrés en pleine nature.
Jour 4 – La Playa (2400m) – Aguas Calientes (2410m)
A la faveur d’une panne de réveil du cuisinier, nous ne nous levons qu’à 5h30 au lieu des 5h prévues. Nous empruntons l’une des pistes du Chemin de l’Inca qui nous mène au sommet du mont Llactapata qui est en fait un mirador du Macchu Picchu. Nous passons 2 heures à nous reposer face au Macchu Picchu tout en écoutant Jimmy-John disserter sur la culture inca. Du haut du Llactapata, les Incas pouvait surveiller le centre spirituel du Macchu Picchu ou résidait l’Inca et s’assurer qu’aucun assaillant n’arrivait par la vallée. Nous redescendons ensuite à Hidroelectrica où nous attend notre déjeuner. Nous faisons nos adieux aux cuisiniers et repartons à pied pour Aguas Calientes au creux de la vallée en suivant la voie de chemin de fer. A la fin de la journée nous avons parcouru 89km depuis le début du trek. Le guide a perdu un genou, et le couple d’Anglais renonce à l’ascension du Macchu Picchu à pied le lendemain matin. Nous sommes toujours vaillants mais la fatigue commence à se faire sentir surtout pour ML. Nous passons une courte nuit à l’hotel à Aguas Caliente avec douche chaude incluse, le luxe !
Jour 5 – Macchu Picchu
Nous repoussons les limites et nous levons à 3h50 ce matin. Nous allons monter jusqu’au Macchu Picchu à pied et il faut être à l’ouverture du site à 6h. Nous commençons donc notre randonnée à 4h30. L’ascension des 720 marches jusqu’au Macchu Picchu auront raison des dernières forces de ML. Pourquoi des individus pas plus grand qu’1,58m ont-ils construit des marches aussi hautes pour gravir des montagnes ? Nous passons la journée au Macchu Picchu, gravissont les marches du Wayna Picchu et les redescendons aussitot, montont à la porte du Soleil puis redescendons à Aguas Calientes prendre le train du retour pour Ollantaytambo. Après avoir gravi 2000 marches dans la journée (mais cela nous aura paru bien plus), quelques larmes de fatigue pour ML, un nettoyage en règle de toutes les marches du Wayna Picchu lors de la descente pour Alexandre, nous nous endormons dans le train du retour. A Ollantaytambo, nous prenons un minibus pour Cuzco. Malgré la conduite sportive du chauffeur (certains chiens sur le bord de la route n’ont eu la vie sauve que grace à leur instinct), nous arrivons sains et saufs a 22h30 et retournons dans notre pension de famille pour une nuit réparatrice.




03/12/2012 Cusco
Revenus à une heure tardive du Machu Pichu et le ventre creux, Alex craque pour un petit déj burger-frites (le changement c´est doucement – d´où les frites) d´une des enseignes américaines de la place d´armes.
La journée est destinée à préparer la suite du voyage et à gérer la lessive, les tickets de bus pour Puno, l´achat de cartes postales et de quelques présents.

04/12/2012 Cusco-Puno (Lac Titicaca)

Après un nouveau lever matinal et quelques heures de bus, nous arrivons à Puno en milieu d´après-midi. Les paysages traversés sont fabuleux, l´altiplano aurait pu être l´objet de dizaines de photos tant les couleurs de la terre et du ciel rendent ces lieux féériques. Malheureusement, le bus ne fera pas de pauses et pour éviter de futures frustrations nous ne prenons pas de photos à travers les vitres crasses du bus. Peu avant Puno nous traversons une ville née probablement de sa proximité avec un aéroport dont l´intérêt semble inexistant : tout est poussière, bâtiments non terminés, aucun arbre ni fleur ne semblent y pousser.
Une fois (études proches de la frontière belge) les sacs déposés à l´hôtel, nous partons nous substenter d´un poulet rôti-frites puis arpentons les rues passantes à la recherche de souvenirs.
Nous décidons que nous laisserons les îles côté péruvien au profit de l´Isla del Sol et de l´Isla del Luna côté bolivien.

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